Avec la découverte du nouveau monde, les Amériques, les colonisateurs espagnols imposèrent l’exploitation aux natifs. Les indiens mourraient en raison des mauvais traitements et le dur et douloureux travail. Les maladies amenées par les européens acheva d’exterminer les peuples indigènes. Au le XVIème siècle commence l’arrivée en masse par bateau des noirs africains.
Les esclaves étaient considérés comme marchandise. Ils travaillaient dans les mines et dans les plantations comme main d’œuvre. Les esclaves provenaient d’Angola, du Congo, Ghana, Côte de d’Ivoire, Sénégal, Gambie et Niger.
Nyanga ou Gaspar Yanga fut un des esclaves transférés dans les embarcations. Il est transporté par la route de trafique des esclaves du Cap Vert, le commerce appartenant aux portugais. On suppose qu’il appartenait à une famille royale du Gabon, qu’il fut prit dans la région « Brang ou Brong de Tabutu » en Guinée (qui appartenait au royaume du Ghana).
Il arriva enchaîné à Vera Cruz do Mexique en 1579 pour travailler dans les plantations de sucre et d’alcool de la province Yanga. On raconte que Nyanga était un homme d’une taille supérieur à la moyenne, fort et intelligent. Il réussit à s’enfuir dans la jungle, où plus tard il devint lider de la rébellion des Marrons du Mexique. Le groupe rebelle commença à exister en 1537, avec la fuite des esclaves qui s’enfuirent pour les hautes montagnes du Pérou. Le successeur du roi, António de Mendonza envoya pendre sur la grande place deux des fugitifs : Juan Venegas et Juan Roman, pris durant leur fuite.
Trois ans plus tard, on entendit des récits de la population comme quoi les noirs voulaient se venger de la couronne espagnol, prétendant la mort du roi. António de Mendonza envoya tuer beaucoup de noirs, ordonna que l’on exhibe les corps transpercés sur des piques sur tous les chemins importants de la région comme avertissement et punition de ceux qui s’opposèrent à la couronne espagnole.
Tous les esclaves fugitifs étaient appelés « quilombolas », considérés comme sauvages, personnes indolentes et agressives qui vivaient librement dans la forêt, en communauté, dont le nom était « Quilombos » ou « Mocambos » En 1609, les espagnols firent une expédition au Quilombo, avec 550 soldats, dont une centaine était espagnol et les autres indiens, métisses ou créoles. L’objectif était d’en finir avec les rebelles qui se réfugiaient dans les montagne Orizaba. Le Quilombo était commandé par le père Nyanga qui, à l’époque, avait déjà 30 ans de résistance et de l’angolais Francisco de la Matossa. Ceux-ci étaient considérés comme les principaux responsables des attaques dans les fermes voisines, également connus pour les attaques des voyageurs et des convois.
La guerre imposée par les espagnols, les « quilombolas » étaient supérieurs en force, avec beaucoup de guerriers armés (armes enflammées, pierres, machettes, arcs et flèches). Les guerriers du quilombos connaissaient très bien la jungle, ils étaient commandés par Francisco de la Matossa.
Le Lideur Nyanga commanda le plus grand nombre de soldats dans la bataille contre les espagnols. Les affrontement aboutirent à d’importantes pertes des deux côtés. Les espagnols n’arrivèrent jamais à une victoire définitive, malgré de nombreux affrontements, il furent incapables d’infliger une défaite définitive aux quilombolas.
La même année les espagnols furent forcés d’accepter les négociations. Les conventions imposées par les rebelles était la libération totale des esclaves et l’accord de gouverner le territoire par la famille Nyanga. Gaspar Yanga fut proclamé libérateur des noirs de la guerre contre les espagnols. Ce fait entraina la reconnaissance de la province ou ville de Yanga.