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Extrait :
Berimbau
Historique
Les premiers Berimbaus sont apparus à Baía pendant l’époque d’interdiction de la Capoeira. Il existe deux types d’arcs musicaux que donnent l’origine du Berimbau brésilien : le Mbulumbumba, appartenant à la région de Huila dans le sud d’Angola; et le Hungu originaire de la province de Luanda, capitale d’Angola.
Descripton
Le Berimbau brésilien ressemble davantage au Hungu, pour sa forme et sa manière de jouer. La fabrication de l’instrument est artisanale.
La calebasse est coupée, puis ouverte. Nous retirons les graines. C’est cette ouverture qui donne le son particulier de l’instrument. Ensuite, il nous faut un long bout de bois assez flexible (mais pas trop), coupé du tronc d’un arbre.
Utilisation
En tapant avec un petit bout de bois appelé « baqueta » (baguette) sur une corde métallique, et en faisant varier les notes avec une petite pierre, cela permet de produire différents sons. Simultanément est agité un petit instrument, le Caxixi, ressemblant à un petit panier en paille rempli de graines.
Le Caxixi est tenue entre les doigts de celui qui joue, il a pour fonction de marquer le rythme. Il existe trois sortes de Berimbau : Viola (petite calebasse donnant un son aigu), Médio (calebasse de taille moyenne) et Gunga (grande calebasse donnant un son grave). Dans le jeu d’Angola, le Gunga est très important. Placé au centre des instruments, généralement joué par le Maître le plus ancien, ou le plus vieux qui dirige l’orchestre du jeu. Le berimbau est essentiel dans la Capoeira. Aujourd’hui, il est considéré comme le symbole de la lutte dans la Capoeira .
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Extrait :
Reco Reco
Historique
Son origine géographique et historique reste assez mystérieuse, cependant au regard de la simplicité du reco-reco et du fait que l’on ait retrouvé des instruments de ce type qui dataient de l’ère préhistorique, cela amène à penser que c’est un instrument très ancien !
Un instrument lui étant très similaire est le « güiro » (très fréquent dans la musique cubaine). La différence entre les deux instruments tient en partie de leurs provenances géographiques (actuelle) respectives : le reco-reco est plus originaire du Brésil alors que le güiro se trouve plus à Cuba, Porto Rico et plus généralement dans tout le nord de l’Amérique Latine où il portent de nombreux noms tels que « rascador », guayo » ou encore « charasca » !
Descripton
Le Réco-réco est le nom donné aux instruments de percussions qui font un son grâce aux frottements de deux parties séparées. Sa forme la plus connue est un bambou transversalement travaillé, gratté par une baguette. Il existe de multiples formes de Reco-Reco, mais son origine ne peut être attribuée seulement à l’Afrique. On le trouve aussi chez les indiens et en Europe (Portugal).
Utilisation
On produit les sons en frottant ou raclant une baguette contre les rainures ou « dents ». Le son obtenu fait penser a un coassement de grenouille.
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Extrait :
Pandeiro
Historique
Le Pandeiro fut transporté au Brésil par les portugais. D’origine arabe, il n’y a pas d’autre d’instrument aujourd’hui auquel l’assimiler. Utilisé également pendant le carnaval, le Pandeiro fut introduit pour donner un contre temps plus agréable au rythme.
Descripton
C’est un cylindre en bois avec sur sa circonférences des petites cymbales métalliques intégrées, permettant un son sec et cristallin, le tout surmonté par une peau de chèvre (ou synthétique) donnant à l’instrument un son chaud.
Utilisation
La première main tient le cerclage en bois pendant que la seconde percute la peau de différentes manières entrainant des sonorités différentes.
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Extrait :
Atabaque
Historique
Il fût le premier instrument utilisé dans la Capoeira, bien avant le Bérimba. Importé en Afrique par des marchants arabes, il est encore aujourd’hui le premier instrument de percussion utilisé pour la Capoeira. Il est née au temps de l’esclavage et bien avant il était un instrument de percussion utilisé comme moyen de communication et de danse.
Descripton
Un tambour d’un 1,40 mètre, recouvert d’une peau de vache, entouré de cordes qui permettent d’affiner et d’accorder l’instrument. Comme pour le Bérimbau la taille de l’attabaque varie et trois sonorités (grave, médium et aigue) peuvent être émises.
Utilisation
Il maintient le rythme donné par le Berimbau d’une résonance basse, même lors des variations du Gunga. L’atabaque est un instrument fort mais doit veiller à ne pas dépasser le Berimbau. De même que pour le Berimbau, le grave marque le temps pendant que l’aiguê peu improviser et dynamiser le rythme.
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Extrait :
Agogo
Historique
Son nom vient de akokô en langue nagô, qui désigne l’horloge ou le temps : un instrument qui sert initialement à marquer le tempo. On le retrouve au Brésil et partout où les esclaves africains ont été amenés.
Descripton
Il est fabriqué avec les coques contenant les noix d’Amazonie (Castanha-do-Pará), Il peut aussi être composé d’une tige de métal en arc de cercle avec aux extrémités des cônes métalliques de différentes tailles.
Utilisation
Le joueur tient la partie en arc d’une main pendant que la seconde frappe les cônes à l’aide d’une baguette en fer ou en bois. Il permet d’harmoniser le rythme et d’apporter une brillance dans la couleur musicale.